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L'Orangerie de Paris

Résumé

Distributeur de jus d'oranges pressées

> Le besoin

Pourquoi pas des oranges plutôt que des barres chocolatées dans les distributeurs automatiques ? En faisant de ce sujet de mémoire le thème de sa start-up sitôt sorti de l'ISC Paris, Jean-Baptiste Bisman a pu constater que beaucoup se posaient la même question, dont notamment Félix tout juste diplômé de l'EDC Paris. L'entreprise s'axe sur les nouvelles attentes de consommation des produits frais par les consommateurs. Il s'agit également d'une vraie problématique de RSE pour les entreprises.

> Le marché

Lancée fin 2013, la start-up commercialise des distributeurs automatiques de jus d'oranges pressées dan les entreprises comme L'Oréal, certaines gares SNCF, des salles de sport comme CMG Sports Club ou des centres commerciaux comme Les Quatre Temps à la Défense. L'Orangerie de Paris achète les machines en Italie, puis s'occupe de la gestion et de la maintenance. Chaque machine est "visitée" par un technicien au moins une fois par semaine, et jusqu'à sept fois par jour en fonction des ventes. Le technicien se charge de l'approvisionnement, de l'entretien, du nettoyage, de la récupération de l'argent dans les monnayeurs et du dépôt en banque.

> Le problème

Rapidement les deux cofondateurs se rendent compte des difficultés pour gérer un parc de machines. Il faut être sur tous les fronts à la fois : approvisionnement, nettoyage, commercialisation, installation, etc. Impossible de tout faire. Le nettoyage est notamment un point crucial. Or pour certaines machines, le système auto-nettoyant fonctionne mal. Il faut alors s'occuper de son remplacement sur ses propres frais. De quoi plomber la trésorerie. Le recrutement de salariés n'est pas une chose aisée. Non pas pour trouver des compétences, mais pour réussir à les payer. En 2015, les co-fondateurs ne se paient toujours pas.

> Le développement

Les deux fondateurs apportent un capital de départ de 10 000 €. En 2013 un coup de sort heureux leur offre une grande visibilité. Ils gagnent cette année-là le concours "101 projet" organisé par Xavier Niel (Free-Illiad, Ecole 42 et Station F), Marc Simoncini (Meetic) et Jacques-Antoine Granjon (Vente-Privée.com).​ Ils remportent un financement de 25 000€ sous forme d'obligations convertibles d'une durée de 2 ans. La forte communication associée à cet évènement ainsi que le soutien des organisateurs du concours, leur permet de disposer de nouvelles machines chez Free, Meetic et Vente-Privée. De quoi donner de la confiance aux partenaires financiers. 

Ils obtiennent alors un prêt bancaire auprès du CIC ainsi que des prêts d'honneurs auprès de Paris Initiative et de Réseau Entreprendre. En 2016, l'entreprise réalise une levée de fonds de 500 000 €.

 

Aujourd'hui l'Orangerie de Paris est une SAS au capital de 23 000 €. L'entreprise prévoit de se lancer à Lyon, Londres et Berlin. De nouvelles machines plus performantes et un nouveau système d'exploitation est en cours d'étude.

> Pour aller plus loin

Site officiel : https://www.lorangeriedeparis.com

Interview des cofondateurs : https://www.youtube.com/watch?v=cU7vgICKC8A

Questions

(à usage des formateurs)

> Question 1 : A quels besoins répond le produit ? (1 page)

> Question 2 : Quel est votre analyse du marché ? (1 page)

> Question 3 : Le problème aurait-il pu être évité ? (1 page)

> Question 4 : Quels sont vos conseils stratégiques ? (1 page)

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